Youssef Tarchoun : 'L'article 24 du décret 54, absolument à abroger...
Le député à l’Assemblée des représentants du peuple, Youssef Tarchoun, a souligné, dans Midi Show de ce vendredi 31 janvier, l'importance de mener un dialogue national avec les institutions légitimes de l'État et le peuple tunisien, insistant sur le fait que ce dialogue ne peut inclure des individus cherchant à déstabiliser le pays par des tentatives désespérées.
Tarchoun a précisé que le dialogue ne saurait concerner ceux qui ont porté plainte contre leur propre pays, devant des instances internationales, ceux qui ont appelé une partie de l'armée à se rebeller contre les institutions de l'État, ou encore ceux impliqués dans des affaires de terrorisme ou de recrutement de Tunisiens pour les envoyer combattre à l'étranger.
Concernant le décret 54, le député a réaffirmé la nécessité de le réviser, estimant que son principal défaut réside dans l'article 24, tant sur le fond que sur la forme. Il a ainsi déclaré : "Nous luttons pour son abrogation".
Il a, également, insisté sur le fait que les journalistes doivent être jugés conformément aux dispositions du décret 115, en attendant l’amendement du décret 54.
Évoquant la question de la Cour constitutionnelle, Tarchoun a indiqué que sa mise en place constitue une garantie pour la stabilité de l’État et de ses institutions, ajoutant qu’un consensus existe sur la nécessité d’exiger son activation.