Lutte contre la corruption...Système d’intégrité et contrôle efficient
Brahim Missaoui, ancien président de l'Association tunisienne de lutte contre la corruption, a déclaré, ce lundi, dans Midi Show, que la lutte contre la corruption est une mission très difficile qui nécessite un système d’intégrité, précisant que cette lutte est un travail commun qui implique aussi Société civile et médias.
Il a assuré que la Tunisie traverse actuellement une phase de "ni guerre ni paix", en matière de lutte contre la corruption, affirmant qu’elle ne la combat pas, mais ne la laisse pas non plus se propager, selon ses dires.
Missaoui a expliqué que la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption nécessitent un cadre législatif qui consacre le principe de transparence et empêche la propagation de la malversation, aussi bien dans le secteur public que privé, tout en assurant la protection des lanceurs d’alerte.
Il a ainsi appelé à une coopération étroite entre les pouvoirs législatif et exécutif ainsi que la Société civile pour mener à bien cette entreprise.
Par ailleurs, l'ancien président de l'Association tunisienne de lutte contre la corruption a fait savoir que le contrôle au sein des institutions publiques est inexistant, en raison de la dispersion des mécanismes de contrôle et de la fragmentation de l’information, insistant sur l'impératif de regrouper les organes de contrôle sous une seule et même autorité de gestion.