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Abdelhamid Bouchnak: Ken ya makanech n'est pas une copie de Kaamelott

Le réalisateur Abdelhamid Bouchnak a assuré, ce mercredi, dans Romdhane Show que la naissance de ses enfants a imposé Ken ya makanech.

"Je voulais donner libre cour à mon imagination sans mettre de limite et en pensant comme des enfants. C’est le moment pour montrer aux Tunisiens qu’il est temps de faire sortir l’âme des enfants qui se trouve en nous...Pour la première fois j’ai décidé de choisir une fin heureuse. Il faut cibler les enfants car il faut leur donner de l’espoir. Nous avons essayé de transmettre des valeurs dans ce produit. L’idée de Ken ya makanech n’est pas copiée d’autres productions. C’est une idée qui ne ressemble pas à Kaamelott, elle s’inspire de plusieurs productions internationales qui ont marqué ma génération, celle de Aziz Jebali et de Hatem Belhaj qui a ajouté son brin de folie".

Le réalisateur a noté que choix a été fixé pour diffuser Ken ya makanech sur Al Watania. "Donc il n’y avait pas droit à l’erreur. Il n’y a pas eu de censure malgré les multiples messages politiques. La direction de la télé est remerciée pour son courage. Le tournage de cette série a été complété en six semaines avec tous les risques à prendre dans un contexte sanitaire délicat. Nous avons fait un pari et personnellement je n’ai pas cherché à continuer Nouba. Tous les acteurs que j’aimais sont morts dans la deuxième saison", a-t-il expliqué. 

L’invité de Hédi a assuré qu’il vise un produit destiné pour un public international tout en travaillant sur une deuxième saison de Ken ya makanech." Il faut qu’elle soit meilleure que la première saison". 

Abdelhamid Bouchnak a assuré qu’il ne comprend pas comment il y a des personnes qui n’ont pas compris Ken ya makanech. "Je considère que le téléspectateur tunisien est très intelligent. Je n’ai pas à expliquer ce que je fais. En Tunisie chacun crois qu’il est plus intelligent que ceux qui l’entourent. Je me contente du fait qu’il a capté six ou sept scènes... La différence des personnages et leur cohabitation dans Ken ya makanech reflète la société tunisienne".

Le réalisateur a expliqué que la colombe est le symbole de la paix. Mais en Tunisie les partis politiques se sont emparés de ces symboles. "Oui il y avait des messages politiques dans Ken ya makanech  pour les partis qui gouvernent le pays depuis dix ans dont le mouvement Ennahdha".