Flotille 'Soumoud': Le Tunisien Ali Kenis toujours détenu par Israël
Le comité de la Flottille "Soumoud" pour briser le blocus de Gaza a annoncé, ce samedi, que le Tunisien Ali Kenis est toujours détenu par les autorités israéliennes, parmi 47 autres participants de la Flottille qui ont refusé de signer une “demande de départ immédiat”.
Selon un communiqué, publié sur la page officielle du mouvement, ce refus permet à l’occupant de prolonger leur détention de 72 heures, délai qui devrait expirer, demain dimanche.
Le communiqué précise que 10 participants,, issus principalement de la mission parlementaire de la Flottille "Soumoud" et de l’initiative “Alf Madeleine”, ont été expulsés en premier, suivis de 88 autres via Istanbul, portant à 98 le nombre total des personnes expulsées.
La Commission internationale pour briser le blocus de Gaza a exprimé sa vive condamnation de la détention continue de dizaines de militants internationaux -médecins, journalistes et défenseurs des droits de l'Homme- soumis à des conditions inhumaines et à des violences physiques et verbales dans la prison de Ketziot, dans le désert de Néguev.
Cette détention fait suite à l’attaque militaire et à la piraterie israélienne contre les navires de la Flottille "Soumoud" et de l’initiative “Alf Madeleine to Gaza”, survenue le 8 octobre, alors qu’ils naviguaient dans les eaux internationales, à 120 milles marins (220 km) des côtes de Gaza. Les forces israéliennes ont capturé neuf navires et enlevé 145 militants originaires de plus de 25 pays, les transférant de force au port d’Ashdod.
Selon les avocats du Centre "Adalah", les participants ont été privés d’eau potable et de soins médicaux, battus et insultés, et interrogés sans assistance juridique, en violation flagrante du droit international.
Présentés devant un Tribunal, le 9 octobre, pour “entrée dans une zone militaire fermée”. Ils ont recomparu, hier vendredi, en audience où le juge les a menacés de détention illimitée, s’ils continuent de refuser de signer des aveux. Les détenus se sont collectivement abstenus, avant d'entamer une grève de la faim pour protester contre leur détention arbitraire.
D’après la même source, ces derniers militants, encore détenus pour avoir refusé de signer tout “aveu mensonger”, devraient être expulsés via la Jordanie, dans les prochains jours.