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Israël menace de nouvelles frappes sur Beyrouth ...

Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a affirmé, ce vendredi, que l’armée poursuivrait ses frappes sur Beyrouth, si le Liban ne procédait pas au désarmement du Hezbollah. 

Cette déclaration intervient au lendemain d’une série de raids israéliens visant des positions du mouvement chiite pro-iranien, dans la banlieue sud de la capitale libanaise.

«Il n’y aura ni calme à Beyrouth, ni ordre ou stabilité au Liban sans sécurité pour l’État d’Israël. Les accords doivent être respectés. Si vous n’agissez pas en ce sens, nous continuerons à frapper, avec une force accrue», a averti  Katz, dans un communiqué officiel.

Cette déclaration fait suite à la condamnation, jeudi soir, par le président libanais, Joseph Aoun, des frappes israéliennes sur le territoire libanais, qualifiées de «violation flagrante» de l’accord de cessez-le-feu, entré en vigueur le 27 novembre dernier.

En réponse, Israël Katz a déclaré : «Vous devez veiller à ce que l’armée libanaise applique réellement les termes du cessez-le-feu».

Il s’agit de la quatrième frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth –un bastion du Hezbollah–, depuis l’entrée en vigueur de la trêve. Selon les clauses de cet accord, le Hezbollah est tenu de retirer ses combattants et de démanteler ses infrastructures militaires au sud du fleuve Litani, à environ 30 kilomètres de la frontière israélienne.

La trêve avait mis fin à plus d’un an de tensions, culminant avec deux mois de guerre ouverte entre l’armée israélienne et le Hezbollah, qui en est ressorti considérablement affaibli.

Le Hezbollah avait ouvert un front, en octobre 2023, en lançant des roquettes depuis le sud du Liban vers le nord d’Israël, affirmant agir en soutien au Hamas.

Avec AFP