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Mesure au profit des bénéficiaires du programme Amen social


Une décision conjointe des ministres des affaires sociales et des finances, publiée au Journal officiel n° 33, a porté le montant de base du transfert financier pour une personne ou une famille à 240 dinars par mois, à compter du 1er janvier 2024.
L'arrêté conjoint du ministre des affaires sociales et du ministre des finances, daté du 28 février 2024, publié au Journal officiel n° 33 du 1er mars 2024, porte sur la révision de l'arrêté conjoint daté du 19 mai 2020 relatif au mode de calcul et au montant des transferts financiers directs au profit des groupes démunis bénéficiant du programme Amen social.

Le premier chapitre de cette décision commune abroge les dispositions du premier article du chapitre 2 de la décision commune des ministres des affaires sociales et des finances en date du 19 mai 2020, fixant le montant de base du transfert à 180 dinars par mois pour une personne ou une famille.

La décision commune du 19 mai 2020 a également approuvé, dans son deuxième chapitre, une subvention supplémentaire de 10 dinars par mois pour chaque famille de moins de 18 ans sans aucune condition et jusqu'à l'âge de 25 ans pour les enfants placés en famille d'accueil, à condition qu'ils poursuivent des études, une formation ou un apprentissage. Le montant de la subvention supplémentaire sera doublé une fois pour chaque enfant titulaire d'une carte d'invalidité.

Le 1er mars 2024, le ministre des Affaires sociales, Malek Zahi, a annoncé, après avoir rencontré une délégation de la Banque mondiale à Tunis, que le ministère s'emploiera à légaliser les bourses familiales pour les enfants issus de familles pauvres et à faibles revenus, âgés de 6 à 18 ans.
Il a souligné l'engagement du gouvernement à investir dans le capital humain dans le cadre de la réalisation du développement global et dans le but d'intégrer tous les segments sociaux, notant que la Tunisie a légalisé les allocations familiales pour les enfants âgés de 0 à 5 ans, estimées à 30 dinars par mois, qui sont allouées aux enfants des familles pauvres et à faible revenu qui sont inscrits dans le "programme Amen social".
La Tunisie a commencé à s'attaquer à la situation des groupes vulnérables en mettant en place un système qui adopte une approche multidimensionnelle pour lutter contre la pauvreté multidimensionnelle grâce à la création du programme de "Amen social", qui cible principalement les familles pauvres et à faible revenu.