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Déclaration de Bahrein : La Tunisie enregistre sa réserve

Le Ministre des Affaires Étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l'Étranger, Nabil Ammar a dirigé la délégation tunisienne lors de la trente-troisième session ordinaire du Sommet arabe, qui s'est tenue ce, jeudi 16 mai 2024 à Manama.
Le Sommet s'est concentré sur les préoccupations les plus importantes de l'action arabe commune et sur les défis auxquels le monde arabe est confronté aujourd'hui, au premier rang desquels la situation catastrophique dans la Bande de Gaza résultant du génocide en cours perpétré par l'entité occupante contre le peuple Palestinien sans défense et ses graves répercussions sur toute la région.

Nabil Ammar a prononcé le discours du Président de la République, Kais Saied qui a réaffirmé la position de principe et ferme de la Tunisie exigeant l'arrêt immédiat et définitif de cette agression barbare, permettant au peuple palestinien de recevoir l'aide humanitaire nécessaire et adéquate, levant le siège injuste imposé à toute la Palestine et tenant l'entité occupante et ses dirigeants responsables de leurs terribles crimes contre l'humanité.

Le mot de la Tunisie a également souligné le soutien de la Tunisie aux luttes du peuple Palestinien pour restaurer ses droits nationaux imprescriptibles, au premier rang desquels son droit d'établir son État indépendant et pleinement souverain sur toutes ses terres, avec Al-Qods Al-Sharif comme capitale.
À la fin du Sommet, une série de résolutions ont été publiées sur la question palestinienne, Al-Qods al-Charif, l'évolution de la situation dans certains pays arabes et les moyens de développer une action arabe commune dans divers domaines.
Le Sommet a également publié la Déclaration de Bahreïn, qui a mis l'accent sur l'importance de développer l’action arabe commune, d'unir les efforts afin de faire face aux défis de sécurité et de développement auxquels le monde arabe est confronté et de renforcer la coopération conjointe en vue de contribuer aux efforts internationaux de développement.

Tout en se félicitant des déclarations faites dans les documents publiés par le Sommet, la Tunisie a officiellement enregistré sa réserve aux références qui y figurent aux "frontières du 4 juin 1967", à la "solution à deux États" et à "Jérusalem-Est" sur la base de la position ferme de la Tunisie au sujet de la question Palestinienne.