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Dialogue national: Exigences et interrogations du mouvement Echaâb

Le secrétaire général du Parti du mouvement Echaâb, Zouhaier Maghzaoui,  a souligné que son parti est fermement attaché à la consécration de l'appartenance arabo-musulmane du peuple tunisien, dans le texte de la nouvelle Constitution.

"Nous avons notre propre point de vue sur la question que nous soumettrons, lors de la réunion d'aujourd'hui.", a-t-il lancé.

La position de Maghzaoui survient, suite à la déclaration aux médias du président du haut comité consultatif pour la nouvelle République, Sadok Belaïd, dans laquelle il a assuré qu'il "soumettra au président de la République, une mouture de la Constitution ne prévoyant aucune citation ou mention de l'Islam, en tant que religion de l'Etat, dans le but de faire face aux partis d'obédience islamiste".

S'exprimant, ce  samedi, lors de la tenue de la deuxième réunion des participants au dialogue au sein de la commission économique et sociale, relevant du haut comité consultatif pour la nouvelle République, à Dar Dhiafa, Maghzaoui a mis l'accent sur la nécessité de souligner, dans le nouveau texte, l'identité du pays et son appartenance à la nation arabo-musulmane.

Pour rappel, l'article premier du chapitre premier, relatif aux dispositions générales de la Constitution de 2014, stipule que : "La Tunisie est un Etat libre, indépendant et souverain, l'Islam est sa religion, l'arabe sa langue et la République son régime."

Maghzaoui a, par ailleurs, indiqué que son parti posera, aujourd'hui, une "question très importante", portant sur la corrélation étroite entre les processus de rédaction de la Constitution et celui de la loi électorale, notamment à la lumière des informations sur l'intention du président de la République de modifier la loi électorale, par décret-loi.