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Dr Charfi: Où est passé l'argent du fonds 1818?

Dr Faouzi Charfi,  secrétaire général du parti Al Massar, était l'invité de Midi Show, ce mardi. Il est revenu sur la situation sanitaire et sur le communiqué publié par son parti concernant  les mesures préventives nécessaires pour lutter contre le coronavirus.

Il a déclaré que la crise sanitaire  a levé le voile sur une crise de  politique publique dans le secteur de la santé.

Dr Charfi a confirmé l'arrivée de la 3ème vague. "Les chiffres sont en hausse et le nombre de décès également. Les alertes lancées par les médecins sont réelles, les Tunisiens doivent prendre conscience de la gravité de la situation et respecter les mesures préventives.  Il faut avoir peur et être responsable", martela-t-il.

Il a par ailleurs, indiqué que les dirigeants et les décideurs ont un devoir d'exemplarité et la tenue de réunions ou de manifestations... n'est pas un exemple à suivre

"Le gouvernement aurait dû être tranchant et interdire les rassemblements, les événements politiques... Ce laxisme est  une faute politique", a-t-il affirmé


Al Massar avait publié un communiqué à propos de la situation sanitaire et a donné quelques propositions pour endiguer le coronavirus telles que la fermeture les cafés à 16h et après la rupture du jeûne durant le mois de Ramadan, l'interdiction des rassemblements et des prières d'attarawih dans les mosquées ...

Le secrétaire général du parti a souligné que l'Etat doit assumer ses responsabilités, et donner la priorité à la gestion de la pandémie. Il fallait mettre de côté les problèmes entre le gouvernement et la présidence de la république et se consacrer à  la situation sanitaire.

"Nous avons obtenu 6000 milliards de millimes en aides et dons de différentes institutions. Mais il n'ont pas été utilisés à bon escient. Les vaccins obtenus jusqu'à maintenant sont gratuits. Où sont les doses de vaccin achetées par nos propre moyens? Où est passé l'argent du fonds 1818?... où.... où sont passés les 5 milliards des ambulances?", s'est-il enfin interrogé.