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Abdelkefi: la crise du pétrole a réduit le taux de croissance

Fadhel Abdelkefi est revenu ce vendredi 18 août 2017 lors de son passage dans Midi Show sur ces dernières déclarations à l’ARP.


''J’ai essayé de simplifier les choses pour expliquer que la situation des finances publiques est très critique malgré les chiffres qui annoncent une reprise. Je ne vais pas nier le fait d’être satisfait des réactions positives suite à mes déclarations. Je n’ai pas passé une année dans ma mission et je ne cherche pas à comprendre les rouages politiques. Mais, il faut savoir que nous devons mettre en place un plan de route économique avec des réformes douloureuses''.

Le ministre démissionnaire, a fait savoir que pour combler les besoins du budget, il faut passer par les crédits. ''Mais aussi, il faut passer par les mesures douloureuses. Par exemple, les caisses sociales doivent être réformées soit par le prolongement de l’âge de départ à la retraite, ou par l’augmentation des cotisations ou de réduire les prestations. Les compensations et les subventions de plusieurs produits sont à réviser. La gestion des biens de l’Etat doit être gérée d’une façon plus efficace. Tout le business plan du pays doit être changé'', a estimé Fadhel Abdelkefi.


Croissance


''Concernant les recettes fiscales, il y a un grand travail qui a permis d’améliorer le recouvrement. Il y a des signaux de reprise. Le taux de croissance pouvait atteindre 2,2% s’il n’y a pas eu de problème dans la production du pétrole et de gaz'', a fait savoir Fadhel Abdelkefi.

Lors de notre dernière réunion avec la centrale syndicale, nous avons parlé sans tabou en présenant tous les chiffres. Le secrétaire général de l’UGTT et les experts économiques de la centrale syndicale sont très compréhensifs, a noté Abdelkefi.

Le ministre démissionnaire a assuré que le fait de gérer les finances du pays est une mission très difficile. ''Il y a de très bons experts qui peuvent prendre le relai. Mais, le poste de ministre des Finances est sous une très  grande pression. J’ai essayé de faire preuve de patience en assumant mes responsabilités. Mais, dans la deuxième République il faut instaurer de nouvelles pratiques''.

''D’un autre côté, tous les membres du gouvernement ont fait des efforts pour que le budget soit dépensé dans les projets de développement. Les finances publiques restent dans une situation très difficile et les taux de la dette sont très élevés. Malgré ceci, je veux remercier les membres des ministères de développement et des Finances qui font un travail très difficile. Le gouvernement réussira et le travail de certains ministres sera visible prochainement. Pour les partenaires sociaux je ne demande qu’une chose, être compréhensifs'', a conclu Fadhel Abdelkefi.