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Halwani: ''Référendum et Saïed...un amalgame à éviter''

Le membre fondateur du réseau Mourakiboune, Amine Halwani, est revenu ce mardi 17 mai 2022, dans Midi Show, sur le processus du scrutin, programmé pour le 25 juillet.
Il a considéré que les rendez-vous électoraux annoncés ont été fixés dans des circonstances exceptionnelles et le choix de cette date aurait pu être édicté par des considérations politiques.
"Le problème qui se pose en Tunisie aujourd'hui, est le taux de participation au référendum", a-t-il affirmé. Il a, d'autre part, indiqué que le boycott est un droit pour les citoyens et une position politique légitime et garantie.

Un minimum de participation

L'intervenant a ajouté que lorsque le taux de participation au référendum est respectable, nul ne peut remettre en doute les résultats.
"Mourakiboune avait déjà prévenu que le référendum nécessite un minimum de taux de présence des citoyens aux urnes", a-t-il martelé.
 

Halwani a, également, indiqué que le président de la République tire sa légitimité des plus de 70% des voix qu'il a obtenues, lors du deuxième tour des élections présidentielles. Aussi s'est-il ensuite interrogé "qu'est ce qui empêche le président de la République d'amender la loi sur le référendum ?". 
 

Halwani considère, en effet, qu'il faut amender la loi ou le décret portant sur le référendum, en vue de prolonger la période et garantir une participation plus large.
 
500 mille électeurs ne sont pas enregistrés


L'invité de Midi Show a indiqué, dans ce même contexte, que 500 mille électeurs ne sont pas enregistrés dans le système, considérant que la période consacrée à cet effet, est insuffisante, insistant sur la nécessité de fixer les concepts et de dissocier entre référendum et président de la République.
 

"Il est important de déterminer l'objet du référendum... Vous allez voter pour un projet et non pour le président de la République", a-t-il conclu.