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Accident de la route : 51 % des victimes âgées de 18 à 44 ans

Une étude de terrain réalisée par l’Observatoire national de la sécurité routière révèle que la tranche d’âge comprise entre 18 et 44 ans représente 51 % des personnes tuées dans les accidents de la route. Un chiffre alarmant qui met en évidence le lien étroit entre comportements à risque et jeunes conducteurs.

Présentée récemment, cette étude a porté sur l’observation de plus de 43 000 voitures et 14 000 motos sur le terrain. Elle montre notamment que les conducteurs âgés de 18 à 24 ans ne respectent pas systématiquement la vitesse autorisée et que 86,5 % d’entre eux utilisent leur téléphone portable au volant.

La tranche des 18-44 ans demeure la plus touchée, avec environ 500 décès par an sur les routes. Elle est suivie par les 45-59 ans, qui enregistrent 180 décès, tandis que les personnes âgées de plus de 60 ans comptent 255 victimes mortelles.

Selon la même source, 49 % des automobilistes ne portent pas la ceinture de sécurité, 40 % ne respectent pas la vitesse légale et 11 % utilisent le téléphone au volant. Du côté des motocyclistes, 87 % ne portent pas de casque, un comportement qui a contribué à 434 décès enregistrés depuis le début de l’année jusqu’au 4 décembre.

Ce 'maudit' non-port du casque...

Du côté des motocyclistes, 87% ne portent pas de casque, un comportement qui a contribué à 434 décès enregistrés, depuis le début de l’année jusqu’au 4 décembre.

L’étude indique, également, que les accidents de voitures ont fait 375 morts, contre 257 piétons tués et 25 décès liés aux accidents de bicyclettes.

Les experts de l’Observatoire estiment qu’il serait possible de sauver une vie sur quatre sur les routes, soit entre 250 et 320 personnes par an, grâce au respect des moyens de protection de base. Le port de la ceinture de sécurité réduit le risque de décès de 50% pour les sièges avant et de 75 pour ceux arrière, permettant de sauver 91 à 105 passagers par an.

Le port du casque pour les motocyclistes diminue quant à lui le risque de décès de 40 à 70%, ce qui pourrait sauver 151 à 208 vies, chaque année.

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