Kais Saïed : des solutions urgentes pour Gabès
Le président de la République, Kais Saïed, a affirmé, lors de sa rencontre, hier vendredi, avec Brahim Bouderbala et Imed Derbali, présidents respectivement de l’Assemblée des représentants du peuple et du Conseil national des régions et des districts, qu’il suivait de près la situation environnementale dans la ville de Gabès.
Il a souligné que la résolution de ce problème ne peut se faire, selon des approches classiques, précisant que des mesures urgentes et temporaires sont en cours pour faire face à la pollution, dans l’attente de la mise en place d’une stratégie globale couvrant non seulement Gabès, mais l’ensemble du territoire national.
Le chef de l’État a salué la dimension civique et le sens des responsabilités dont ont fait preuve les habitants de Gabès et les citoyens tunisiens en général. Il a notamment cité l’exemple d’une dame qui, animée par son sens du devoir national et son courage, a réussi à convaincre, seule, un groupe de manifestants de se retirer des intersections qu’ils occupaient entre Aïn Salem, Sidi Boulbaba et Chentech.
À ce propos, il a insisté sur la nécessité pour les habitants et les forces de l’ordre d’agir d’un même front, face à ceux qui cherchent à exploiter la situation environnementale dramatique à des fins personnelles ou politiques, des intentions désormais bien connues de tous.
Le président Saïed a, également, rappelé que la Tunisie a relevé de nombreux défis, par la volonté de son peuple et à ses moyens propres, affirmant que les résultats positifs et l’allègement du fardeau sur les citoyens en sont la preuve. Il a ajouté que ces succès plongent les «opposants et les comploteurs» dans la confusion, malgré les fonds étrangers dont ils bénéficient, affirmant que leurs voix de mercenaires sont désormais inaudibles et que la Tunisie reste fidèle à son rendez-vous avec l’histoire et la réussite.
En conclusion, il a réitéré sa conviction que les peuples libres sont invincibles et que les Tunisiens poursuivront, en toute liberté, la voie qu’il ont choisie, refusant toute alternative à sa libération et à sa souveraineté totale.
La rencontre a, également, abordé plusieurs autres dossiers, notamment la politique sociale de l’État et le projet de loi de finances pour l’année 2026, actuellement soumis aux deux conseils.