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Saïed reçoit le ministre saoudien des Affaires étrangères

Le président de la République, Kais Saïed, a reçu mardi au palais de Carthage le ministre des Affaires étrangères de l’Arabie saoudite, le prince Faisal ben Farhan ben Abdullah Al Saoud, en visite officielle en Tunisie.

Selon un communiqué de la présidence, Kais Saïed a débuté la rencontre en rappelant la profondeur des liens historiques entre les deux peuples frères, en évoquant plusieurs étapes marquantes des relations tuniso-saoudiennes avant et après l’indépendance.

Le dialogue a également porté sur l’état actuel de la coopération bilatérale et sur la volonté commune de renforcer et développer les relations dans tous les domaines, en surmontant les difficultés afin de réaliser rapidement les différents projets de coopération existants.

Le président tunisien a par ailleurs évoqué la situation délicate que traverse la nation arabe et la communauté musulmane, la qualifiant de « nouveau Sykes-Picot ». Selon lui, après la fragmentation historique de la région, le mouvement sioniste chercherait aujourd’hui à anéantir les États issus de cette division, soulignant la nécessité d’une coopération pour contrer ce qu’il a qualifié de plan criminel.

Kais Saïed a réaffirmé le soutien de la Tunisie au droit du peuple palestinien à récupérer l’ensemble de son territoire et à établir un État pleinement souverain dont la capitale serait Jérusalem, dénonçant les crimes israéliens contre les civils, notamment les enfants, les femmes et les personnes âgées, visant selon lui à briser la volonté de libération du peuple palestinien, mais sans y parvenir.

Le président a également condamné la politique de déplacement forcé menée par Israël, rappelant que « la terre de Palestine n’est ni un domaine ni un jardin » et affirmant que les peuples attachés à la libération finiront par triompher, malgré les sacrifices. Il a enfin souligné que les peuples libres préparent une nouvelle légitimité, qui remplacera la légitimité internationale « usée et érodée », en citant les manifestations mondiales dénonçant les crimes israéliens comme preuve de ce mouvement vers une justice universelle fondée sur la liberté et l’émancipation.

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