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JO: La pollution de la Seine menace les compétitions en eau libre

Les organisateurs des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ont assuré, ce mercredi 24 avril 2024,  qu'ils étaient confrontés à une vague d'inquiétude concernant leur engagement à organiser des épreuves de natation en eau libre dans la Seine, historiquement polluée.

En août dernier, les épreuves de natation du marathon ont été annulées parce que l'eau était trop sale, tout comme les étapes de natation de deux des quatre jours d'épreuves de triathlon et de paratriathlon, les autorités de la ville de Paris insistant sur le fait qu'"il n'y a pas de plan B", étant donné le symbolisme du fleuve.

Les épreuves masculines et féminines de 10 kilomètres débuteront sur le pont Alexandre III, après quoi les coureurs s'élanceront pour une course d'un kilomètre.

La maire, Anne Hidalgo, qui soutient les initiatives écologiques, avait promis que le public serait autorisé à se baigner à trois endroits différents d'ici 2025, mais cela n'a pas été le cas. Les autorités municipales affirment que la qualité de l'eau s'est améliorée, mais aucun des échantillons prélevés entre juin et septembre 2023 ne répondait aux normes européennes relatives à la qualité minimale de l'eau pour la baignade.

Le principal problème est la présence de bactéries dans l'eau, qui augmente fortement lorsque de fortes pluies entraînent des débris et des eaux usées non traitées dans la rivière à partir des berges, des égouts et des canalisations qui débordent.

La baignade en eau libre a été annulée en août dernier, après que les fortes pluies ont entraîné une augmentation du taux de E. coli (Escherichia coli) jusqu'à six fois le niveau cible fixé par la Fédération internationale aquatique.

Les autorités nationales et locales de Paris investissent également 1,4 milliard d'euros (plus de 1,5 milliard de dollars) dans cinq projets destinés à assainir l'eau.

La ministre française des sports, Amélie Odia-Castera, a inauguré mardi soir une station d'épuration destinée à empêcher les déchets de se déverser dans la Seine, déclarant que "nous sommes prêts" pour les compétitions olympiques sur le fleuve.
 

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