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Saoussen Maalej: Le personnage d’Alissar se rapproche de Abir Moussi

Saoussen Maalej, a assuré, ce mardi, qu’elle est absente depuis le feuilleton "l’affaire 406" car aucune proposition n’a été faite.

"Je ne suis pas exigeante et je préfère rester un peu reculée. Il s’agit de ma façon de vivre, je ne suis ni déprimée ni en période difficile. J’ai décidé de prendre du recul et de réviser ma situation après la révolution surtout après la vague de menaces contre les acteurs et les artistes".

L’actrice a expliqué aussi que le rôle proposé par le réalisateur Abdelhamid Bouchnak lui a redonné du goût au travail. "Il s’agit du plus beau cadeau offert par ce jeune réalisateur. Oui ceci me rappelle la période de Chams Alik et la folie de la jeunesse et des débuts en tant qu’actrice.  Le rôle d’Alissar dans Ken ya makanech 2 diffusé sur Watania 1, m'a permis de donner de ma personne. Nous nous sommes mis d’accord sur le référentiel et tout était basé sur les images inspirées de la réalité",  a noté l’actrice.

..."Abdelhamid Boucknak ne se prend pas au sérieux. L’art c’est une passion qui se partage et il n’a pas de problèmes en introduisant des personnages qui se rapprochent de la réalité. Par exemple, le personnage d'Alissar se rapproche un peu de Abir Moussi, une grande oratrice et un peu aussi de Kais Saïed".

Saoussen Maalej  a estimé que Ken ya makanech s’est amélioré par rapport à la première saison. "C’est une dynamique qui peut accueillir plusieurs acteurs dont certains qui étaient absents depuis une dizaine d’années.  La série a besoin de temps pour être appréciée comme " Choufli Hal",  surtout qu’en Tunisie il n’y a pas d’industrie cinématographique et artistique. Il est donc impossible de faire des comparaisons avec des productions égyptiennes ou turques. Actuellement, il n’y a même pas de politique culturelle en Tunisie", a-t-elle considéré.