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Tennis: Un an de congé maternité payé pour les professionnelles

La WTA et le fonds souverain saoudien (PIF) ont annoncé, jeudi, que ce dernier allait financer "jusqu'à 12 mois" de congé maternité pour les joueuses du circuit.

Grâce à ce nouveau programme auquel "plus de 320 joueuses" seront éligibles, les bénéficiaires seront rémunérées par le PIF durant la durée de leur congé, ont indiqué la WTA et le fonds souverain dans un communiqué.

Les traitements contre l'infertilité pourront également être financés par le PIF, un partenaire à la présence croissante sur le circuit féminin.

Pour bénéficier des financements du PIF, les joueuses devront participer à "un certain nombre de tournois WTA dans une période donnée", est-il indiqué, sans davantage de précisions.

Le soutien financier annoncé jeudi "facilitera la tâche aux joueuses qui veulent concilier leur carrière et leurs aspirations à fonder une famille", s'est félicitée la double lauréate en Grand Chelem Victoria Azarenka, citée dans le communiqué en sa qualité de représentante du conseil des joueuses du circuit WTA.

"Je m'étais fixée comme mission de faire émerger ce genre de programmes", a ajouté l'ex-N.1 mondiale bélarusse, qui a donné naissance à un fils en 2016.

"C'est une nouvelle merveilleuse", a réagi la Suissesse Belinda Bencic après son succès au premier tour du WTA 1000 d'Indian Wells (Californie, Etats-Unis) jeudi.

"Je pense que nous sommes très fières en tant que joueuses de faire partie du premier sport à mettre cela en place. C'est très bien pour quiconque envisage de fonder une famille puis de revenir, surtout pour les joueuses moins bien classées", a ajouté la championne olympique 2021, revenue sur le circuit après avoir donné naissance à une fille en avril 2024.

Pour la patronne de la WTA Portia Archer, "cette initiative offrira à la génération actuelle de joueuses et aux suivantes le soutien et la flexibilité nécessaires à une vie de famille".

Plusieurs joueuses de premier plan ont interrompu leur carrière pour donner naissance, avec un impact inégal sur la suite de leur carrière.

La Belge Kim Clijsters a réussi à remporter trois tournois majeurs (US Open 2009 et 2010, Open d'Australie 2011) après avoir accouché de sa première fille en 2008, imitant les Australiennes Margaret Court et Evonne Goolagong qui avaient triomphé en Grand Chelem en tant que mères au XXe siècle.

Lauréate de 23 titres du Grand Chelem, l'Américaine Serena Williams n'en a en revanche gagné aucun après la naissance de son premier enfant en septembre 2017, même si elle a atteint quatre finales à Wimbledon et à l'US Open.

Quadruple lauréate en Grand Chelem et ex-N.1 mondiale, la Japonaise Naomi Osaka est revenue sur les courts début 2024 après avoir donné naissance à une fille. Depuis, son meilleur résultat est une finale au modeste tournoi d'Auckland en janvier.

(AFP)