Adapter l'université à l'employabilité et aux besoins du marché...
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belaïd, s’est réuni aujourd’hui, vendredi 23 mai 2025, avec les différents doyens et directeurs des facultés de la région, lors d’une visite effectuée au siège de l’Université de Monastir, en compagnie de plusieurs cadres du ministère.
Il a souligné que cette visite a constitué une bonne occasion pour écouter les préoccupations des intéressés et pour trouver les solutions adéquates à leurs besoins ainsi qu’à ceux de leurs établissements respectifs, dans le cadre de la volonté du ministère de garantir le bon déroulement de l’année universitaire en cours et de préparer la prochaine, dans les meilleures conditions.
Concernant le Centre du textile, Belaïd a expliqué que le ministère œuvre actuellement à sa mise en activité effective, en assurant tous les mécanismes nécessaires pour garantir son fonctionnement et son impact sur le tissu économique, ainsi que pour faire qu’il remplisse sa mission dans les meilleures conditions.
En ce qui concerne l’ouverture de l’université sur son environnement économique, le ministre a affirmé que cela est désormais une nécessité et constitue un facteur de réussite pour toute institution universitaire. Il a souligné que cette ouverture est étroitement liée à l’employabilité des diplômés de l’enseignement supérieur, qu’ils soient ingénieurs ou titulaires d’une licence. Il a ajouté que cela ne peut se faire qu’en coordination avec les institutions économiques locales, tout en tenant compte des spécificités de chaque région.
Pour ce qui est du dossier des réformes, de la formation et de la reconversion des enseignants, le responsable a affirmé que son département œuvre à assurer la formation continue et la mise à niveau du corps enseignant, notamment dans un contexte mondial marqué par une évolution rapide des technologies, en particulier de l’intelligence artificielle.
Il a précisé que le ministère est conscient que certaines professions, aujourd’hui difficiles à identifier, disparaîtront prochainement et que les universités doivent anticiper, en élaborant des stratégies leur permettant de s’adapter à l’évolution technologique, dans tous les domaines.