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Envoi vers les zones de conflit : Des peines allant jusqu'à 36 ans

La cinquième Chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme a rendu, ce vendredi 2 mai, son verdict dans l’affaire dite d' «envoi de jeunes Tunisiens vers les zones de conflit».

Les huit accusés, tous en état de détention, ont été condamnés à des peines allant de 18 à 36 ans de prison, assorties d’une mise sous surveillance administrative pendant cinq ans, a indiqué le premier substitut du procureur de la République près le Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme, à l’agence TAP.

Selon la même source, les prévenus sont poursuivis pour plusieurs chefs d’inculpation, notamment : La formation d’un groupe terroriste, l'utilisation du territoire national pour commettre des actes terroristes à l’encontre d’un pays étranger et de ses citoyens, ainsi que le recrutement de personnes, en vue de commettre des crimes terroristes à l’étranger.

Ils sont, également, accusés d’avoir facilité, légalement ou clandestinement, la sortie du territoire tunisien de personnes, dans le but de participer à des actes terroristes, d’avoir incité au départ à cette fin, et d’avoir fourni ou collecté des fonds, en connaissance de cause, pour financer ces opérations.

Il est important de noter que les accusés sont Ali Larayedh, vice-président du mouvement Ennahdha, ancien chef du gouvernement et ancien ministre de l’Intérieur, ainsi que Fathi Baldi, Abdelkérim Laabidi, Noureddine Gendouz, Lotfi Hammami, Hichem Essadi, Sami Chaârar et Seifeddine Raïes.