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Joe Biden accuse Trump d'utiliser l'armée ''contre les Américains''

Le candidat démocrate à la Maison Blanche Joe Biden a accusé lundi le président américain Donald Trump d'utiliser l'armée "contre les Américains" et du gaz lacrymogène contre des "manifestants pacifiques" pour une opération de communication.  

"Il utilise l'armée américaine contre les Américains. Il envoie du gaz lacrymogène contre des manifestants pacifiques et tire des balles en caoutchouc. Pour une photo", a tweeté l'ancien vice-président américain après la visite surprise de Donald Trump dans une église emblématique proche de la Maison Blanche.

"Pour nos enfants, pour l'âme même de notre pays, nous devons absolument le battre. Mais je le crois fermement: nous ne pouvons le faire qu'ensemble", a poursuivi Joe Biden, 77 ans, qui affrontera le milliardaire républicain de 73 ans dans les urnes le 3 novembre.

Une semaine après la mort à Minneapolis de George Floyd, un homme noir de 46 ans asphyxié par un policier blanc, Washington, New York, Los Angeles et des dizaines d'autres villes américaines ont renforcé leurs mesures sécuritaires à la suite des violences qui ont embrasé les Etats-Unis.

Lors d'une brève allocution, Donald Trump a annoncé lundi soir le déploiement de "milliers de soldats lourdement armés" et policiers à Washington, en jugeant que les troubles de la veille dans la capitale fédérale étaient "une honte".

Tandis qu'il s'exprimait dans les jardins de la Maison Blanche aux airs de camp retranché, la police a effectué des tirs de gaz lacrymogène pour disperser des manifestants rassemblés à l'extérieur de l'enceinte.

L'objectif était de libérer le champ vers l'église Saint John, bâtiment emblématique tout proche qui a été endommagé dimanche soir. Le président s'y est rendu à pied, entouré de membres de son cabinet, pour s'y faire photographier, une bible en main.

Joe Biden a dénoncé à plusieurs reprises la mort de George Floyd et le "racisme institutionnel" qui ronge selon lui les Etats-Unis. Mais il a aussi appelé au calme et condamné les violences.

(AFP)