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Reconnaissance de la Palestine : Journée historique à l'ONU ce lundi

La 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies, qui réunit 140 chefs d’État et de gouvernement ce 22 septembre, place la question palestinienne au centre des débats. Alors que l’Occupation intensifie ses frappes meurtrières sur Gaza, plusieurs grandes puissances occidentales, dont la France, se disent enfin prêtes à reconnaître officiellement l’État de Palestine. 
Cette démarche marque « un tournant majeur » dans l’histoire du conflit. L’Occident, longtemps aligné sur la position américaine et israélienne,  reconnaît le droit à l’autodétermination du peuple palestinien.

Cette décision ouvre la voie à une légitimité accrue de la Palestine sur la scène internationale. Elle pourrait se traduire par l’ouverture d’ambassades palestiniennes dans plusieurs pays et renforcer son statut à l’ONU. Toutefois, les États-Unis, alliés indéfectibles d’Israël, continueront de bloquer l’adhésion pleine et entière de la Palestine au Conseil de sécurité. Concrètement, la situation sur le terrain ne changera pas immédiatement. Israël poursuit son offensive militaire et les perspectives de paix restent encore suspendues.

La France et ses alliés arabes, dont l’Arabie Saoudite, envisagent un processus politique en deux ans, incluant des élections palestiniennes libres et la mise à l’écart du Hamas.

Mais cette perspective se heurte au refus catégorique du gouvernement israélien. Benjamin Netanyahu a récemment déclaré : « Il n’y aura pas d’État palestinien, cet endroit nous appartient ».

Une position qui illustre la continuité de la stratégie israélienne destructrice depuis l’échec des accords d’Oslo. Dans un contexte de génocide et de radicalisation, les chances d’une négociation réelle restent minimes, à moins d’un cessez-le-feu et d’un retrait israélien de Gaza, conditions indispensables pour ouvrir la voie à une paix juste et durable.