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Liban : le Hezbollah accuse le gouvernement de céder à Israël

Le chef du Hezbollah, Naïm Qassem, a accusé, ce vendredi, le gouvernement libanais de vouloir «livrer» le pays à Israël, en cherchant à désarmer son mouvement, avertissant du risque de «guerre civile». Ses déclarations interviennent après une rencontre à Beyrouth avec le chef du Conseil suprême de la sécurité nationale iranien, Ali Larijani.

Affaibli par la guerre de 2024 contre Israël —qui a détruit une partie de son arsenal et décimé sa direction— le Hezbollah, puissant mouvement chiite armé fondé et financé par l’Iran, a rejeté la décision du gouvernement de confisquer ses armes, annoncée le 5 août.

Sous pression américaine et craignant une intensification des attaques israéliennes, le gouvernement a chargé l’armée d’élaborer, d’ici la fin de l’année, un plan de désarmement du Hezbollah.

«Ce gouvernement exécute l’ordre américano-israélien de mettre fin à la résistance, même au prix d’une guerre civile», a dénoncé Qassem sur la chaîne Al-Manar. Il a réaffirmé que le mouvement «ne rendra pas les armes tant que l’agression et l’occupation israéliennes se poursuivront» et qu’il «livrera bataille, quel qu’en soit le prix».

Selon lui, la mission de l’Exécutif doit être «d’assurer la stabilité et de reconstruire le pays et non de le livrer à un tyran israélien ou américain».

Avec AFP