La Résistance libanaise refuse son désarmement
Hezbollah a déclaré qu’il traiterait la décision de le désarmer «comme si elle n’existait pas», accusant le gouvernement libanais d’avoir commis une «faute grave», au lendemain de la mission confiée à l’armée d’élaborer un plan d’application du désarmement, avant la fin de l’année.
Dans un communiqué, le parti a affirmé que «le gouvernement du Premier ministre Nawaf Salam a commis une faute grave en prenant une décision qui prive le Liban de l’arme de la résistance contre l’ennemi israélien».
Il a ajouté que «cette décision porte atteinte à la souveraineté du Liban, donne libre cours à Israël pour menacer sa sécurité, sa géographie, sa politique et même l’avenir de son existence. Par conséquent, nous la traiterons comme si elle n’existait pas».
Hezbollah estime aussi que cette mesure «offre à Israël ce qu’il n’a pas pu obtenir par son agression contre le Liban... Elle constitue une violation flagrante du Pacte national et de la déclaration ministérielle du gouvernement».
Le parti précise, également, que cette décision est le fruit «des pressions exercées par l’émissaire américain Tom Barrack, ce qui a été évoqué dans les justifications présentées au Conseil des ministres, notamment par le Chef du gouvernement Salam, qui a annoncé que le Conseil avait décidé de poursuivre l’examen du document américain et de charger l’armée libanaise d’élaborer un plan d’application pour limiter les armes, d’ici la fin de l’année».