Nucléaire sur la Lune: Les USA, Pékin et Moscou veulent la 'primeur'
Le président par intérim de la NASA a informé les employés de l’Agence qu’il était impératif pour les États-Unis de construire une petite centrale nucléaire sur la Lune, avant que la Chine et la Russie ne le fassent.
Dans une directive adressée à la NASA, en date du 31 juillet, Sean Duffy, ministre américain des Transports et directeur par intérim de l’agence spatiale, a indiqué que la NASA serait prête à lancer un réacteur nucléaire sur la surface lunaire, d’ici le premier trimestre de l’année fiscale 2030, soit vers la fin de l’année civile 2029.
Des responsables à Moscou et Pékin ont déclaré que la Chine et la Russie visaient à déployer un réacteur nucléaire sur la Lune d’ici le milieu des années 2030, pour alimenter une base conjointe. Duffy a averti la NASA que le premier pays à installer un réacteur nucléaire sur la Lune « pourrait déclarer une zone d’exclusion, ce qui empêcherait considérablement les États-Unis de mettre en œuvre leur programme Artemis, à moins qu’ils ne soient les premiers à agir». La mission Artemis est le programme d’exploration lunaire de la NASA, annoncé pour la première fois en 2017.
Avec CNBC