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L'armée tunisienne fête ses 60 ans

Née le 30 juin 1956, l’armée tunisienne soufflera  ce 24 juin ses 60 ans.
 

Le  premier noyau de l’armée tunisienne se composait de :
•    850 officiers de soldats de l’ancienne Garde beylicale ;
•    Des éléments de l’ancien appareil de sécurité de campagnes ;
•    Les troupes Udjaqs et makhzéniennes ;
•    1300 officiers et sous-officiers libérés par les autorités françaises ;
•    Les jeunes appelés des classes 1954 et 1955, soit 3.000 hommes.
 L’équipement de la nouvelle armée était composé : deux-cents véhicules, quatre canons et cinq mitrailleuses.
Habib Bourguiba occupait   à la fois les postes de Premier ministre, ministre des Affaires étrangères et ministre de la Défense nationale. Et durant toute la période de sa présidence,  les ministres de la Défense Behi Ladgham, Ahmed Mestiri, Slaheddine Bali, Béji Caïd Essebsi, Hédi Khefacha, étaient des amis proches ou membres de sa famille.
Après les événements de Sakiet Sidi Youssef (8 février 1958) et la réussite diplomatique de Bourguiba, la présence militaire s’est vue réduite aux strictes limites de la ville de Bizerte. les premières batailles de l'armée tunisienne  furent celle   de Remada (mai 1958), de la borne 233 (1961) et puis surtout lors de la bataille de Bizerte (19-23 juillet 1961).


La plupart des impliqués dans le coup d’État du 24 décembre 1962  ont été condamnés à mort,  dont Lazhar Chraïti, un des leaders de la révolution armée de 1952-1954, 5 militaires et cinq civils seront exécutés.


Sous ben Ali (1978-2011)
 

Deux grandes affaires ont atteint le prestige et le moral de l’armée tunisienne entre 1987 et 2011, l’affaire dite de «Baraket Essahel» (mai 1991) où plus de 244 militaires tous grades confondus furent accusés de complot contre la sûreté de l’État, limogés.
L’incident de l’hélicoptère de Medjez-el-Bab, le 30 avril 2002, transportant de hauts gradés de l’armée tunisienne.


L'armée après la révolution
 

L’armée compte aujourd’hui plus de 40.000 hommes. Les menaces sécuritaires à la fois intérieures et régionales pèsent lourdement sur la Tunisie. Les événements de Rouhia, de Bir Ali Ben Khlifa, de Kebili, ainsi que l'attaque de djebel Chaambi ont couté la vie à plusieurs militaires.