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La justice militaire examinera les incitations à la rébellion

Taoufik Charfeddine, le ministre de l’Intérieur, a évoqué, ce lundi, des tentatives d’impliquer l’institution sécuritaire dans les tiraillements politiques. Il a aussi déploré les actes d’un ancien haut responsable qui assumait des fonctions d’une institution de défense des droits de l’Homme. "Des dépassements ont été commis mais les agents de sécurité ont fait preuve de retenue pour ne pas provoquer une polémique. Mais conformément à la loi, les agents sont obligés d'informer le ministère public des faits et d'établir un rapport détaillé, sur des incidents déplorables, en lien avec la mise sous résidence surveillée, un homme politique", a-t-il dit.

Le ministre de l'Intérieur a, également, révélé qu'il ne compte pas poursuivre personnellement les concernés, mais quand leurs actes touchent la sûreté de l'Etat, cela le dépasse et les procédures doivent suivre leur cours.
D'autant, a-t-il ajouté, que certains ont essayé d'inciter les agents à la rébellion, "ce qui est très grave", selon lui. Et de préciser que l'affaire sera transmise au ministère public qui, comme l'impose la loi, transférera le dossier à la justice militaire, puisque des sécuritaires sont concernés.