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M. Boussetta: Le syndicat de Shili sert les intérêts des autorités

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Le chanteur tunisien Mohamed Boussetta était l’invité de Hédi dans Noujoum du 30 avril 2016. Mohamed Boussetta, a assuré que le syndicat présidé par Mokded Shili défend les intérêts du ministère de la Culture. «Pour la production d’un spectacle, Mokded Shili a chargé sa femme de créer des costumes alors qu’elle n’a aucune qualification dans la confection. Elle va toucher 35 mille dinars pour cette tâche, a-t-il assuré.


Ceci a poussé Mohamed Boussetta à créer un syndicat. «Les musiciens n’ont pas besoin de cartes pour appartenir au domaine. Mokded Shili essaye de convaincre les artistes que la carte d’adhésion prend la place de la carte professionnelle. Je déplore le fait que des artistes comme Chokri Bouzayane et Abdelkrim Shabou suivent Mokded Shili dans son projet qui détruit la musique et opprime les artistes, a conclu Mohamed Boussetta. 


Errojla Saiba
La chanson «Errojla Saiba» est plus populaire que mon nom, a assuré Mohamed Boussetta. J’ai des apparitions rares dans les médias, mais ceci ne me pose pas vraiment un problème.
Le même titre a été repris autrement par un rappeur. Mais je n’approuve pas ses paroles, a insisté Mohamed Boussetta. Durant certaines fêtes privées, les chanteurs populaires utilisent aussi des termes qui ne sont appréciés par le grand public.
Mohamed Boussetta a assuré que le succès de plusieurs rappeurs comme Klay BBJ s’explique par les paroles de ses chansons. Si je produis une chanson pareille elle aura aussi un grand succès, a-t-il assuré.


Coopération avec Dj Costa
Mohamed Boussetta est venu parler de sa coopération avec Dj Costa. «Hkeytna Saiba» est le produit d’une coopération entre deux écoles : le rap et le mezoued. «Ma relation avec Dj Costa dépasse le travail. Nous essayons d’être complémentaires pour réussir à attirer le public. Le rap est un genre musical populaire comme le mezoued. Mais le rap n’a pas commencé à envahir les fêtes privées. Je dois rappeler que le rap a exprimé les sentiments du peuple à l’aube de la révolution alors que le mezoued a connu un déclin, a expliqué Mohamed Boussetta.