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I.Letaief: Je ne serai pas le directeur des JCC l'année prochaine

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Ibrahim Letaief directeur de la 27ème édition des Journées cinématographiques de Carthage (JCC), a indiqué que l’évaluation de la réussite et de l’échec de l’organisation répond à plusieurs critères tout en assurant qu’il ne sera pas le président de la prochaine édition.


«Ce qui est resté des JCC est une joie mêlée à l’amertume. En parlant des chiffres, les JCC ont réussi à attirer un nombre record de spectateurs. Les projections ont été réalisées dans les prisons, les régions et même dans la rue. A l’avenue Bourguiba, la dynamique était grande et les chiffres confirment ceci. Côté organisation, les problèmes ne sont pas nouveaux. L’infrastructure, les salles, l’absence d’un espace pour organiser l’ouverture et la clôture posent toujours problème», a-t-il estimé.


Ibrahim Letaief, a noté qu’un film dans la compétition n’a pas été projeté car le disque était défaillant. «En 2014, c’était le cas du film de Nouri Bouzid. Le président du jury a reconnu que les films en compétition ne sont pas adaptés aux JCC. C’est presque des reportages. En plus, en Afrique il n’y a presque plus de production cinématographique. Cette année il y a une grande production de films tunisiens. Mais, l’année prochaine, ceci n’est pas garanti», a fait savoir le directeur des JCC. 


Ibrahim Letaief a assuré que l’évaluation ne peut pas être faite aujourd’hui. «Bahia Rachdi n’était pas l’invitée des JCC mais de Sfax capitale de la culture arabe. Sa présence et celle d’Adel Imam ont été programmées par une société de production libanaise. Je me suis excusé auprès Bahia Rachdi personnellement hier avant même que le ministre de la Culture ne le fasse, a précisé Ibrahim Letaief.


Pour l’organisation, le directeur des JCC a indiqué que les invités sont connus, mais certains d’entre eux n’ont pas respecté l’ordre. «Je n’ai pas cherché  à inviter Adel Imam et les organisateurs de Sfax capitale de la culture arabe ont profité de la présence d’acteur et du réalisateur pour les inviter sans nous avertir».


«Le Tanit d’or accordé au président de la République est l’idée des invités des JCC qui ont été honorés au palais de Carthage. J’assume ma responsabilité dans ce qui a été fait et je n’ai pas honte. Je ne vais pas accepter la direction de la prochaine édition malgré les appels à installer un comité d’organisation fixe», a conclu Ibrahim Letaief.