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Belhaj: Ghannouchi ne veut pas de concurrence en 2019

Ridha Belhaj dirigeant au parti «Tounes Awalan »  (la Tunisie d’abord) était aujourd’hui, jeudi 17 août 2017 l’invité de Midi Show.


Belhaj a appelé à mettre en place un document avec les obligations et les mesures à prendre d’ici jusqu’aux prochaines élections suite à un congrès de salut. "Le pacte de Carthage n’a pas était respecté et les chiffres prouvent ceci. La nouvelle initiative ne vise pas à faire tomber le gouvernement Chahed, mais à assurer une réelle unité nationale pour sauver le pays. L’expérience de trois ans n’est pas négative dans sa totalité et le pacte signé il y a un an ne répond plus aux  exigences. Les chiffres économiques sont critiques et les composantes politiques ne sont plus dans l’accord".


Ridha Belhaj a noté que l’appel au congrès peut être une ancienne idée, mais elle reste d’une très grande importance. "Le pays a besoin d’une trêve sociale, mais avant ceci il faut un accord sur les solutions et les mesures à prendre. Pour 2019, Rached Ghannouchi ne veut pas de Youssef Chahed en tant que concurrent et Hafedh Caïd Essebsi cherche une position plus confortable au sein du gouvernement. Pour nous, l’essentiel est de mettre en place un programme que ce gouvernement doit appliquer. Actuellement, les élections municipales sont dans un risque de transparence. Notre parti est concerné par les municipales. Nous sommes en train de faire des alliances et des contacts avec d’autres partis et des composantes de la société civile pour préparer des listes".


D’un autre côté, Ridha Belhaj a noté que les conditions d’organisation des municipales ne sont pas bonnes. "Les deux partis au pouvoir dominent l’administration et les forces démocratiques et centristes sont en train de lutter contre ceci. Dire que le gouvernement de 2011 est capable d’organiser des élections alors que celui de Chahed  est incapable est grave. En plus, les partis qui dominent ne jouent pas la carte de la transparence. Il y a une possibilité de lancer le processus électoral d’une façon prématurée".


Borhene Bsaies


Ridha Belhaj a estimé que Borhene Bsaies a terni l’image de Nidaa Tounes au lieu de l’améliorer. "Nous avons préféré repartir de zéro en créant un nouveau parti. Pour moi, Nidaa Tounes fait parti du passé", a conclu Ridha Belhaj.