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'La Déclaration des principes' du mouvement 'La Tunisie en avant'...

Abid Briki, secrétaire général du mouvement "La Tunisie en avant", a souligné dans Midi show, de ce mercredi 12 février, que la Tunisie a besoin d’une "déclaration de principes"; un document contenant des points essentiels visant à protéger l’État contre toute forme d’infiltration.

Cette déclaration, selon lui, devrait être émise par la présidence de la République, afin d’inviter ceux qui considèrent que le 25 juillet et ses objectifs, même non réalisés), représentent une étape pour remettre le pays sur la voie correcte. "Les institutions de l’État, y compris les Chambres parlementaires, doivent être impliquées dans l’élaboration de cette déclaration, qui sera ensuite traduite en lois, a-t-il précisé.

Briki a estimé que la Tunisie n’a pas besoin d’un dialogue national, expliquant que "le tri a déjà été fait et qu'il est donc nécessaire de poursuivre le processus".

Il a rappelé que la référence fondamentale de la "déclaration des principes" repose sur l’article premier de la Constitution. Parmi les autres sujets intégrés, figurent notamment la position de la Tunisie vis-à-vis du FMI, la question palestinienne, la lutte contre la corruption, la révision ou l’abrogation du décret 54, en particulier son article 24, ainsi que la gestion des partis politiques.

En outre, Briki a, par ailleurs, estimé qu'un gouvernement uniquement composé de technocrates ne serait pas capable de gérer les affaires publiques. Il propose un gouvernement mixte alliant compétences techniques et expérience politique. Il a toutefois indiqué qu'un fréquent des gouvernements nuit à la stabilité politique; ce qui perturbe l'investissement et, par extension, l’économie.

Briki a, également, insisté sur la nécessité d’une ouverture sur les partis politiques, les organisations professionnelles et la Société civile, dans le cadre de cette "déclaration des principes", soulignant l’importance de renforcer la communication pour éviter les rumeurs et les tensions qui en résultent.

Il a conclu en affirmant qu’il ne peut y avoir de "déclaration de principes", sans une sécurité républicaine efficace, qui doit être en mesure de gérer les manifestations et maintenir l'ordre public.