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Sahbi Ben Fraj: On a omis d'informer l'Etat de la visite en Syrie

Le député d’Al Horra, Sahbi Ben Fredj était l'invité de Midi Show de ce lundi 27 mars pour parler de la visite rendue par la délégation parlementaire en Syrie récemment.

Sahbi Ben Fraj a déclaré que la visite de la Syrie s'inscrit dans le cadre d'une invitation officielle du Bloc de la résistance du Liban et des députés relevant du parlement Syrien.

Il a précisé que le coût de la visite a été pris en charge par ses deux parties.

En revanche, le député d'Al Horra a souligné que plusieurs partis politiques tunisiens ont rejeté l'idée de couper les relations tuniso-syriennes et que les députés ne se sont pas rendus pour le Président Bachar-Al Assad mais pour l'Etat Syrien.

Sahbi Ben Fraj a indiqué que les deux pays ont une relation historique et qu'ils tentent de lutter contre le terrorisme.
"La Syrie a plus d'expérience dans la lutte contre le terrorisme (...) nous avons plusieurs intérêts communs".

Par ailleurs, Sahbi Ben Fraj a avoué que la délégation de parlementaire n'a pas informé la présidence de la visite et que ceci était une simple omission.

Il a expliqué que d'autres députés tunisiens visitent des pays étrangers sont pour autant informer l'état.
"Nous n'avons pas informé l'état de notre visite pour lui éviter, entre-autre, une gêne si un événement ou une urgence arrive".
En outre, Sahbi Ben Fraj a déclaré qu'il ne s'agit pas d'une diplomatie parallèle, comme certains ont prétendu.

Dans un autre contexte, le député d'Al Horra a déclaré que la Syrie n'a plus autant de relations officielles avec les autres pays et que lors de la visite de la délégation tunisienne, le sujet d'échange d'informations entre les deux pays a été abordé.

"Des fois une information peut éviter la survenue d'une catastrophe (...) nous sommes dans cette approche".
Il a précisé que durant quatre ans, les relations entre la Syrie et la Tunisie ont été rompues et qu’il est temps de les renouer.

"Même Ennahdha a avoué que la rupture de cette relation était une erreur."

Dans un autre contexte, Sahbi Ben Fraj a déclaré qu'à Damas, la vie a repris son cours normalement et que les rues sont plus propres que celles de la Tunisie.

"Cette situation témoigne la grande confiance en le régime de Damas".

Il a ajouté que Bachar Al Assad a transmis plusieurs messages à la Tunisie et qu'il espère la reprise des relations entre les deux peuples.