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Des films X commandés par un prince saoudien, restés impayés


Le défunt prince Saoud Al-Fayçal aurait commandé des films X sur mesure à une société française, sans régler la note. L'affaire a été portée en justice
 Au centre de cette affaire, une dette de 90 000 euros que le prince et ancien ministre des Affaires étrangères saoudien Saoud Al-Fayçal aurait laissée avant de décéder... Et que ses héritières refusent de payer.


En cause, les embarrassantes prestations que recouvre ladite facture. À savoir le tournage de vidéos pornographiques commandées par le défunt prince à la société Atyla par l'intermédiaire de la SCI 25 avenue Bugeaud, un hôtel particulier du très chic XVIe arrondissement où réside la famille royale lors de ses voyages à Paris. ses héritières aujourd'hui à la tête de cette société immobilière, elles plaident le mensonge et refusent de payer la note de leur père, décédé d'une crise cardiaque à Los Angeles en juillet 2015, malgré la procédure engagée devant le tribunal.


La société se serait bien gardée de rendre la chose publique. La famille royale est un client de longue date de ce prestataire de services de conciergerie. Jusque-là, les deux parties collaboraient en toute quiétude. Mais après plusieurs relances et une tentative de règlement à l'amiable, la société de conciergerie s'est rendue à l'évidence : l'affaire doit être tranchée devant un tribunal.

 

L'identité de l'actrice de ces trois films pornographiques semble, elle, moins obscure, selon Me Izkovitch. L'avocat cite une supposée maîtresse marocaine de Saoud Al-Fayçal. La liaison de Madame N. avec le prince serait un secret de polichinelle, bien que niée dans le clan saoudien. Néanmoins, deux jours après la mort du dignitaire, l'une de ses propriétés des beaux quartiers parisiens a été cédée à la ressortissante marocaine, qui a également raflé la direction d'une agence immobilière de luxe détenue par sa majesté. Pour Me Izkovitch, la proximité entre Madame N. et le prince est évidente : "Quand on n'a rien à voir avec une personne, on ne la fait pas légataire d'un logement coûtant plusieurs dizaines de millions".

(Source:L'express.fr)