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Haroun né dans une voiture à cause de la grève des taxis

La grève des chauffeurs de taxis individuels a obligé plusieurs citoyens au Grand Tunis à chercher d’autres moyens pour rejoindre le travail ou la maison. Mais pour le cas de Zaineb trouver  un taxi était extrêmement urgent.


En effet, lundi dernier, Zaineb et son mari qui viennent de déménager dans une nouvelle citée  était obligés de rejoindre la clinique. Zaineb était sur le point de donner naissance à un bébé. Zaineb a raconté son aventure aujourd’hui, jeudi 12 octobre 2017 au micro de Jihene Miled dans Sbeh Ennes. Voici son témoignage :


 «Un de nos voisins s’est porté volontaire pour nous déposé, moi, mon mari et ma petite fille au point le plus proche pour prendre un taxi. Les médecins étaient déjà au courant de mon arrivée à la clinique. Mais il n’y a aucun taxi à l’horizon. Après l’attente, un chauffeur de taxi qui venait de déposer des clients a refusé de nous prendre sous prétexte qu’il participe à la grève. Notre voisin a décidé de changer d’endroit dans l’espoir de trouver un taxi. Il y avait un groupe de taxis dans une rue, mais personne n’a voulu nous prendre aussi. A ce moment j’étais au point d’accoucher et il n’y avait aucun moyen pour rejoindre la clinique. Notre voisin qui avait une affaire importante à régler a décidé de laisser la voiture à mon mari qui avait un permis de conduire. Il a fait confiance à mon mari alors qu’il venait de faire notre connaissance et il n’a pas eu peur pour sa voiture. Ironie du sort, j’ai donné naissance à mon fils Haroun 10 minutes avant d’arriver à la clinique. Le cordon ombilical de mon fils a été coupé devant la clinique. Par la suite, il a subit des tests qu’il ne devait pas faire si j’étais arrivée à temps à la clinique, a conclu Zaineb.