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Les pertes de 47 entreprises publiques dépassent les 1.8 MD

Des pertes financières de plus de 1800 millions de dinars (MD) ont été enregistrées par 47 entreprises publiques au cours de l’année 2016, a indiqué jeudi le directeur général chargé de mission au cabinet du chef du gouvernement Chokri Hassine.

Ces importantes pertes concernent notamment neuf entreprises en l'occurrence la CNSS (452,2 MD), la STEG (354,4 MD), TUNISAIR (165,5MD), la TRANSTU (135,5 MD), la CPG (109,8 MD), la SNCFT (78,1MD), le GCT ( 72 MD), la Régie nationale des tabacs et des allumettes RNTA ( 63,3 MD), et TUNISIE TELECOM ( 51,8MD).

Ces établissements, qui étaient bénéficiaires en 2010 avec des gains de 754 MD, subissent des difficultés financières, a-t-il ajouté lors d'une conférence tenue à Tunis sur le thème " La stratégie de réforme et de la gouvernance des entreprises publiques "

Cette conférence qui regroupe des représentants des organisations nationales professionnelles et syndicales, des universitaires, des experts et représentants des entreprises publiques vise à examiner le projet d'amendement de la loi n°9 de 1989 relative aux participations, entreprises et établissements publics, en prévision de son adoption lors d’une réunion ministérielle.

Hassine a souligné que la situation financière actuelle des entreprises et établissements financiers au cours de dernières années est critique, à cause de la détérioration du cours du dinar par rapport aux principales devises, la régression du secteur touristique, et la baisse de la production du phosphate. Et d’ajouter que d’autres facteurs endogènes relatifs à la gestion et à la gouvernance de ces établissements expliquent la contreperformance de ces entreprises.

Il a mis l’accent sur l’impératif d’amender la loi n loi n°9 de 1989 relative aux participations, entreprises et établissements publics, qui est à même d’améliorer le rendement de ces entreprises.

Commentant des indicateurs non actualisés relatifs aux entreprises et aux établissements publics qui ont été présentés lors de cette conférence, il a fait savoir que jusqu’aujourd’hui les entreprises publiques n’ont pas arrêté leurs états financiers de 2017, faisant remarquer que l’amendement de la loi n°9 de l’année 1989 permettra d’appliquer des mesures dissuasives à l’encontre de toute entreprise publique qui ne communique pas ses états financiers dans les délais requis.