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Littérature brève: Il était temps de la mettre en valeur

En ces temps où tout va à une vitesse vertigineuse, où la communication, notamment par les biais électroniques, est réduite au minimum de mots qui sont, parfois même,  convertis en signes, la littérature devait se mettre dans le sillage, pour sa survie même.

Promouvoir les formes courtes de l'écriture et de la création, en plus général, c'est aller vers une majorité que les gros ouvrages rebutent, par manque de temps ou d'habitude, leur dire le maximum, dans la densité, avec le minimum de texte. C'est là l'un des objectifs du "Salon de la littérature brève" de Sousse, dont la présidente, Ilhem Bousoffara Messiougha, a réuni des écrivains, des universitaires, des critiques et des chercheurs, pour impulser cette forme de création.

Une rencontre internationale

Ce salon vient même de franchir un nouveau palier, en organisant, avec le soutien de la délégation des affaires culturelles de Sousse et en collaboration avec le Forum "holm el aroz" (Dream of Cedars) et l'association tuniso-anglaise pour l'éducation, le tourisme et la culture sociale, la 1ère Rencontre académique internationale de la littérature brève. C'est ainsi que des spécialistes, des enseignants et des chercheurs du Maroc, d'Algérie, de Tunisie, de Syrie et du Liban se sont réunis pour confronter leurs expériences, à travers des communications, de courts écrits et des débats, autour de la littérature brève, qui tout en étant une forme à part entière, peut indirectement venir en soutien aux autres formes littéraires.

En clôture de la Rencontre, il y a eu l'annonce du palmarès du concours de la très courte nouvelle (150 mots maximum). Un concours organisé par le Forum Dream of Cedars, dont la présidente, Zohra Nabli Tabet, voulait encourager les jeunes talents en herbe et les inciter à s'investir davantage dans le monde des lettres. Le premier prix est allé à Basma Haj Yahia de Gabès. Les deuxième et troisième sont revenus, respectivement à Hichem Harabi et Mariem Baâzaoui, tous les deux de Kairouan. Le jury n'a pas manqué de féliciter la dizaine de textes, retenus pour les délibérations finales, ce qui constitue une distinction en soi.