M.Zine El Abidine: La nomination d'Amel Moussa est une grande erreur

La poète et universitaire avait renoncé à son poste expliquant à MosaiqueFM récemment, qu’elle a été poussée à la démission à cause de la main mise du ministre des Affaires culturelles sur le festival.
 

Mohamed Zine El Abidine a indiqué qu'une campagne orchestrée est en train d'être menée à son encontre et à l'encontre du ministère et qu'il ressent beaucoup d'amertume et qu'il ne mérite pas ce qui se passe.
 

Le ministre a affirmé, par ailleurs, qu'il n'a aucun doute quant à la réussite de l'édition de 2017 du festival de Carthage.

"Il s'agit d'une attaque personnelle à mon encontre".

Mohamed Zine El Abidine a souligné qu'il s'agit de la deuxième femme nommée à la tête du festival après Sonia Mbarek, notamment pour ses compétences capables de donner un plus au secteur.
 

"Je ne connais pas Amel Moussa personnellement".
 

Par ailleurs, Mohamed Zine El Abidine a indiqué qu'il travaille dans un esprit de concordance et de respect mutuel et qu'il déplore la calomnie à son encontre qui n'a aucun lien avec la réalité.

Pour le ministre, la nomination d'Amel Moussa est une erreur et qu'il en est l'unique responsable. Il a précisé que la semaine prochaine, il nommera une personne au poste de directeur du festival de Carthage.

"Nous avons trois propositions de noms, avec le comité nous allons faire des consultations et on tranchera", a-t-il précisé.

En revanche, Mohamed Zine El Abidine a déclaré qu'à son arrivée au ministère des Affaires Culturelles, il a trouvé un déficit des différents festivals d'un milliard, trois cent mille dinars.

Il a déclaré que 800 mille dinars ont été réservés, l'année dernière à la culture de développement.

D'autre part, Mohamed Zine El Abidine a déclaré qu'il n'a aucune intention de s'ingérer dans le choix des artistes qui participeront à la 53ème édition du festival de Carthage.
 

Les accusations d'Amel Moussa
Concernant les accusations d'Amel Moussa, Mohamed Zine El Abidine a démenti l'information selon laquelle il l'aurait obligé à démissionner, ajoutant qu'il est du droit de la direction de la limoger.

Le ministre des Affaires Culturelles a souligné qu'Amel Moussa a déclaré qu'il existe des faits de corruption relatifs à la gratuité des billets et que ceci est totalement erroné.

Les billets gratuits du festival de Carthage
Il a, entre autres, évoqué les sponsors du festival de Carthage qui ont rapporté à l'édition un revenu de 3 millions de dinars, expliquant qu'il est naturel qu'ils bénéficient de la gratuité des billets. 

Mohamed Zine El Abidine a également parlé des médias et des différentes associations qui bénéficient des mêmes avantages que les sponsors, donnant l'exemple de l'Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC).

Je n’ai aucun lien avec la billetterie non payante (…) nous avons un accord de transparence avec l’instance de Chawki Tabib qui peut contrôler tous les dossiers qui concernent les festivals.
 

Pour conclure, Mohamed Zine El Abidine a indiqué que tout ce qui a résulté d'Amel Moussa est du pur mensonge qui ne peut pas provenir d'une poète.