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Les réactions dans le monde après les décisions de Kaïs Saïed

Plusieurs pays ont réagi à la décision du président de la République Kaïs Saïed de limoger le chef du gouvernement, Hichem Mchichi et de suspendre pour 30 jours les activités du Parlement.

- Le ministère allemand des Affaires étrangères "observe attentivement l'escalade de la violence de ces derniers jours et ces dernières semaines, ainsi que l'aggravation de la situation depuis hier".

"Nous sommes très inquiets à ce sujet (...) il est maintenant important de revenir à l'ordre constitutionnel le plus rapidement possible", a déclaré Maria Adebahr, lors d'une conférence de presse.

Les événements récents "constituent un grand défi pour la Tunisie", a-t-elle ajouté, estimant qu'ils démontraient "l'urgence de s'attaquer maintenant aux réformes politiques et économiques".

- La Russie "espère que rien ne menacera la stabilité et la sécurité des citoyens" en Tunisie, a indiqué lors d'un point presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, précisant que le gouvernement russe "suivait" la situation dans le pays.

- Le Qatar a appelé à "faire prévaloir la voix de la sagesse et à éviter toute escalade", dans un communiqué de son ministère des Affaires étrangères, disant également espérer que "la voie du dialogue sera adoptée pour sortir de cette crise".

- La Turquie "rejette la suspension du processus démocratique et le mépris du désir de démocratie du peuple", a annoncé sur Twitter le porte-parole du président turc Recep Tayyip Erdogan, Ibrahim Kalin.

Le ministère turc des Affaires étrangères s'est dit, dans un communiqué, "profondément inquiet" de la tournure des événements, appelant à "restaurer la légitimité démocratique" dans le pays afin de "préserver les accomplissements démocratiques de la Tunisie".